Exprimer un sentiment qui nous habite peut parfois, voire même souvent, être quelque chose d’abstrait. Il arrive que les mots justes nous manquent, mais encore, peut-il réellement y avoir un mot juste afin de décrire un sentiment? C’est entre autres pourquoi cette tentative d’expression peut facilement sombrer dans l’incohérence et le vague.

Les petites morts, c’est un peu ça.

Les petites morts consiste à représenter en images, un sentiment qui réside en moi depuis un certain temps déjà, et qui ne finit de grandir avec le temps.

Les petites morts, c’est l’étrange sensation que l’année 2019, c’est-à-dire ma dernière année au cégep en photographie, est l’étape qui aura eu comme impact sur ma vie, l’effet d’une coupure. Une coupure entre tout ce qui a formé, par défaut, la base de mon être et tout ce qui a complété l’être, conscient, que je suis.

Les petites morts documente à la façon d’un journal intime les moments forts de cette dernière année, tant à l’échelle académique qu’à l’échelle de ma propre crédulité innocente. Ces moments, tous facteurs à ampleur variable, que je vois comme étant des participants à la coupure qui m’attend. Je pose sur eux un regard empreint d’affection et de nostalgie, qui ne sait toujours pas s’il est prêt à les laisser filer, tout comme le temps sait si bien nous les voler.

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